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1. |
Né pour être sauvage
03:27
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NÉ POUR ÊTRE SAUVAGE
(Alexandre Jones-Carrier)
Le samedi soir moi pis Jean-Loup,
on s'en va boire, boire comme des trous,
Et dans ces moments là on se dit,
qu'on devrait boire toute la vie.
Jean-Loup c'est mon meilleur ami,
Jean-Loup c'est même mon frère aussi.
Et Jean-Loup sort toujours, le samedi.
T'es né,
t'es né pour être sauvage.
Oui Jean-Loup t'es né,
t'es né pour être sauvage.
Jean-Loup c'est un gars de chez-nous,
Jean-Loup il aime lâcher son fou.
Et Jean-Loup boit toujours comme un trou.
Après Jean-Loup sort ses gros bras,
oui Jean-Loup il est comme ça.
Jean-Loup peut se battre toute la nuit,
Jean-Loup veut se battre toute la vie.
Jean-Loup c'est assez pour à soir,
Jean-Loup y faut que t'arrête de boire,
Jean-Loup c'est fini pour aujourd'hui.
T'es né,
t'es né pour être sauvage.
Oui Jean-Loup t'es né,
t'es né pour être sauvage.
Jean-Loup c'est un gars de chez-nous,
Jean-Loup il aime lâcher son fou.
Et Jean-Loup boit toujours comme un trou.
Après on mange de la pizza,
Jean-Loup pis moi on aime ben ça.
Mais après trois pointes on se dit,
que la pizza c’t'acide en osti…
Jean-Loup moi j'vas rentrer chez-nous,
j'pense que j’t'assez soûl à mon goût.
T'es né,
t'es né pour être sauvage.
Oui Jean-Loup t'es né,
t'es né pour être sauvage.
Jean-Loup c'est un gars de chez-nous,
Jean-Loup il aime lâcher son fou.
Et Jean-Loup boit toujours comme un trou.
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2. |
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Y'EN AURA PAS DE PETITE CULOTTE
(Alexandre Jones-Carrier)
Ce soir ma chérie
Ne pleure pas je t'en supplie
Même si demain je dois partir
Au loin là-bas
Vers je ne sais quoi
Pourquoi je t'ai amené ici?
Je ne sais pas je ne sais plus
Mais ce soir je t'en prie
Donnes- toi
Y'en aura pas de petite culotte
À soir m'a t'a mangé la plotte
Ouvres tes cuisses, oui ouvres-toi
Montre-moi ta touffe encore une fois
J'ai même pas le goût de te pénétrer
J'ai rien que le goût de te l'a brouter
Ce soir je t'en prie
Donnes- toi
Je sais peut-être que ce bois
Est sûrement un peu froid pour toi
Mais restes ici, oui dans mes bras,
Je comblerai tous tes émois
Je me souviens de ces instants
Du temps où nous étions enfants
Mais ce soir, comme autrefois
Donnes- toi
Y'en aura pas de petite culotte
À soir m'a t'a mangé la plotte
Ouvres tes cuisses, oui ouvres-toi
Montre-moi ta touffe encore une fois
J'ai même pas le goût de te pénétrer ~
J'ai rien que le goût de te l'a brouter
Ce soir je t'en prie
Donnes- toi
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3. |
Te souviens-tu Jean-Loup
04:43
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TE SOUVIENS-TU JEAN-LOUP
(Alexandre Jones-Carrier)
Te souviens-tu Jean-Loup, du temps des belles années,
De ces longues soirées, ces trop courtes tournées
De ces filles esseulées, que j'ai tant consolées
Te souviens-tu Jean-Loup, de nos succès a nous
De nos si belles chansons, boudées des grandes stations
Cette célèbre compagnie, la tribu des amis
Je me souviens ton dicton ; "pas d'espoir sans déception"
Te souviens-tu Jean-Loup, j'étais une otarie
Qui nageait dans la mer, des terrasses de Jonquière
Qu'en est-il de ces nuits, qu'en est-il de Jenny
Mes groupies, mes amis, soit congelés, soit partis
Vers quel monde meilleur, comme Julien notre drummer.
Te souviens-tu Jean-Loup, peut-être avec dégoût
De la June de ma vie, possédée des esprits
Avec elle j'ai tout vu, tout gagné, tout perdu
Tu t'en souviens Jean-Loup, a quel point j'y ai cru
Sur ma peau j'ai tatoué, lubrifié pour la liberté
Libre de tout construire, libre de s'auto détruire
Lubrifié, abrasié, paradoxe de vérité
Tu t'en souviens Jean-Loup, comme tu veux l'oublier
Ces femmes aimées et perdues, le beau-père qui nous a battus
Notre soeur distancée, de distance et d'années
Te souviens-tu Jean-Loup que nous sommes des guerriers
Des sauvages et perturbés, prets a tuer pour etre aimé
Je ne comprends plus rien Jean-Loup, je me laisse dériver
Les aiguilles m'ont blessé, ailleurs qu'on pourrait le penser
Je suis loin de mon passé de mes succédanés
De mes squaws désirées, de mes sexes devorés
Oui, souviens-toi Jean-Loup, pour ne pas m'oublier
Je serais toujours ton frère, mais ton frère a changé
Oui souviens-toi Jean-Loup
Jean-Loup
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4. |
Enfant de chienne
03:24
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ENFANT DE CHIENNE
(Alexandre Jones-Carrier)
Le jour se lève sur Ontario,
Il fait soleil mais il fait pas beau
V'l’à trois robineux sur le trottoir
Le gros Michel est pas ouvert
Enfant de chienne, fils de trou de cul
Toi qui a tout fait, toi qui a tout bu
Enfant de chienne, fils de trou de cul
On se reverra de l'autre bord de la rue
Ça vaut toujours la peine de t'essayer
Peut-être que tes king cannes y'va te les marquer
Mourir c'est déjà angoissant
Mais sur le trottoir c'est déprimant
Quand le coeur te lâche après dix grosses bières
Faut pus qui te reste grand chose à faire
Enfant de chienne, fille de trou de cul
Toi qui a tout fait, toi qui a tout cru
Enfant de chienne, fille de la rue
Ta vie était plate, tu l'as ben vu
En te souhaitant le paradis
Cette grosse Mol je te la dédie
Histoire de brosse, histoire de cul
Le monde n'arrache ou y'en peuvent pus
150 squeegees enragés
Y'a pus un windshield à laver
Cowboy frosté je te salue
La colle ensoleillant ta vue
Tant qui a des chars t'aura du change
Plus c'est pareil pis moins ça change
Enfant de chienne, fils de trou de cul
Toi qui a pus de dents, n'as-tu déjà eu?
Enfant de chienne, fils de poilu
Toi qui as tout pris, toi qui as tout vu
Ça vaut toujours la peine de te défoncer
Peut-être que les vidanges vont te ramasser
Après 4 ans en dessous de la table
Coudonc j'ai-tu un emploi stable?
Toujours se faire promettre la lune
C'est correct tant que ça allume
Enfant de chienne, fils de trou de cul
La coupe est pleine, je n'en peux plus
Enfant de chienne, fils de trou de cul
Fait donc semblant, que t'en as déjà vu
En passant je me le redis
Je ne veux pas mourir ici
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5. |
La mer des tourments
03:07
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La mer des tourments
(ALEXANDRE JONES-CARRIER)
Les vestiges du temps qui passe jonchent mes jours.
Comme les cochonneries qui flottent et crient “au secours”.
La dérive des continents n’en a plus pour longtemps.
Ils s’échoueront tôt ou tard dans la mer des tourments.
Mais aime moi, aime nous.
Aime croire encore que le monde est à nous.
Les vertiges du temps qui passe jonchent ma cour,
comme les piliers de bars aux portes du jour.
La dérive des innocents n’en a plus pour longtemps.
Ils se feront dévorer dans la mer des tourments.
À tes pieds, à genoux.
Je veux croire que le monde est à nous.
Les vertiges et les remords passent leurs tours,
comme les couleurs des rayures lavées à tous les jours.
Les fissures dans le ciment comme les continents.
Finiront par se ressoudre dans la mer des tourments.
Dans la mer des tourments…
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6. |
Quand dans la nuit
03:01
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Quand dans la nuit
(ALEXANDRE JONES-CARRIER)
Quand dans la nuit je parle tout bas.
Souvent je parle de nous, toujours je parle de toi.
Dans d’autres lits dans d’autres bras.
Souvent je rêve de nous, souvent je rêve de toi.
Tout ce que j’aurais dû voir venir,
me regarde comme un lointain souvenir.
Comme si le temps prenait un long soupir.
Sans savoir s’il allait revenir.
Et je me soulève mille fois, pour être plus fort que tout.
Pour être plus fort pour toi.
Ça ne change rien à toi et moi.
Mais je serai prêt à tout.
Je serai prêt à quoi?
De la main gauche en maladroit.
je parle trop de nous,
je te parle trop de toi.
Même si j’ai peur, même si j’ai froid.
Je resterai debout.
Oui, je serai toujours là.
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7. |
La forêt
03:19
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La forêt
Dans une vieille grise grange au fond de la vallée,
pleure une jeune fille blonde esseulé.
Et si lourd est son coeur et si lourd sont ses pleurs.
Dans une vieille grise grange loin de chez-nous.
Sous les lourdes grises branches du fond de la vallée,
on a peine à entendre la pauvre esseulée.
Mais de ses larmes, de ses pleurs, coulent des ruisseaux de douleurs.
Sous les lourdes grises branches de la forêt des loups.
Remontant le courant au fond de la vallée,
un saumon au coeur vaillant s’en va frayer.
Dans les larmes. dans les pleurs dans un ruisseau de douleurs.
un saumon au coeur vaillant ira se scarifier.
Et les arbres s’étendent au fond de la vallée,
sur une sombre forêt oubliée.
Où les cris, où les pleurs font des montagnes de douleurs.
Où les arbres s’étendent sur la forêt des loups.
Hurlements, gémissements, coeurs brisés.
Sous la lune, sous le vent au fond de la vallée.
Méfie toi des écureuils, vois les chevreuils n’ont qu’un oeil.
Sous la lune, sous le vent, loin de chez-nous.
Dans le creux de tes hanches au fond de la vallée.
Je boirai tendrement à ta source dorée.
Loin des cris, loin des pleurs, loin des montagnes de douleur.
Dans le creux de tes hanches, dans notre chez-nous.
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8. |
Du diesel sur le prélart
03:22
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9. |
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ET LES CHIENS HURLÈRENT JUSQU’À L’AUBE.
(Alexandre Carrier-Jones)
Tant que le vent souffle les feuilles mortes.
Tant que l’hiver s’occupe des flocons.
Les chiens qui hurlent à ma porte,
Laisseront quelques rides sur mon front.
C’était au temps des amours mortes.
C’était au temps des bonheurs d’occasion.
La nuit j’errais de portes en portes,
Mon cœur dans un coma profond.
Une nuit, que le Diable l’emporte,
Cherchant l’amour ou la stupéfaction.
On me tendis la main d’une sombre escorte.
Un aller-simple vers le grand frisson.
Perdu errant comme un cloporte,
Tourmenté par la poudre du démon.
Berné par les dires de mon escorte,
J’étais voué aux stupéfactions.
Comme un ange tu m’as dit : peu importe,
Dès cette nuit mes bras te garderont.
Et Dieu merci je me réconforte,
D’avoir tourné le dos aux grands frissons.
Novembre emporta ses feuilles mortes.
Décembre se chargea des flocons.
Sur la neige des pas de chiens devant ma porte.
Mais bientôt je sais qu’ils s’en iront.
Oui bientôt je sais qu’ils s’en iront.
Bientôt je sais qu’ils s’en iront.
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10. |
Mouche à marde
03:37
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MOUCHE À MARDE
(Alexandre Jones-Carrier)
Jouer dans l'trafic ça fait du bien,
une claque su’a gueule ça bouche un coin.
Je tète, je suce, je parle pour rien,
Je l'sais j’t’épais je repasserai demain.
C'est pas d’m'a faute chu pas capable,
d'être quelqu'un d'autre qu'une mouche à marde.
- Ça tenterais-tu d'être mon amie?
pour être une mouche à marde toi aussi!
Des fois je voudrais être moi,
pour pouvoir penser comme toi.
J'ai voulu me suicider,
mais tous le monde s'en est crissé.
C'est pas d’m'a faute chu pas capable,
d'être quelqu'un d'autre qu'une mouche à marde.
- Ça tenterais-tu d'être mon amie?
pour être une mouche à marde toi aussi!
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